Le milieu de l’entrepreneuriat lyonnais s’inquiète. Depuis plusieurs mois, d’étranges disparitions déciment les rangs des travailleurs indépendants. Fait marquant : tous les disparus sont adhérents à l’espace de coworking La Cordée. Alors que la police préfère botter en touche, des coworkers de l’Atelier des médias ont décidé de prendre les choses en main.

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« Nous avons contacté la police pour leur signaler les bruits suspects qui s’échappaient du local, mais notre requête est restée lettre morte » s’indigne Céline, meneuse du Flec, le Front de libération des espaces de coworking. La jeune femmeaurait entendu des « braillements » et des « cliquetis de mousquetons rouillés » lorsqu’elle est passée devant les locaux de la Cordée, à Perrache.
Contacté hier par un journaliste de l’ADM, le Ministère de l’Intérieur est resté très évasif sur le sujet, renvoyant le gratte-papier à un attaché de presse fantôme. Mathieu Martinière, journaliste connu pour ses enquêtes en eaux troubles, a interrogé les riverains du quartier Perrache. C’est au bar « Calle Latino » qu’il a pu obtenir quelques informations. Entre deux passes de salsa, un fonctionnaire de police, visiblement aviné et en train de fêter sa fin de service, a fini par évoquer une « zone de non droit, où même la police ne veut pas mettre les pieds», faisant allusion au local voisin du 13, cours de Verdun.
« Mais que fait la police ? » s’étouffe de colère Julius, président de l’Atelier des médias.

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