Interview d’une coworkeuse globe-trotteuse : Mylène Campalto !

Mylène Campalto

Qui es-tu ?

– Si j’étais héroïne de BD, je serais la fille de Corto Maltese,
– Si j’étais héroïne de dessin animé, je voguerais à travers les mers du dessus à bord de l’Arcadia,
– Si j’étais un pays, je serais l’Irlande, non l’Ecosse, ou encore le Myanmar, ou Hawaii…
J’ai toujours eu du mal à rester en place : toute petite, je courrais déjà partout, je parlais sans cesse et n’avais pas peur de l’inconnu.
Annécienne de naissance, j’ai grandi entre lac et montagnes, en développant un goût prononcé pour les langues étrangères et les voyages. Après des études de langues à Chambéry, j’ai trouvé un IUP proposant une formation en tourisme et autres métiers des loisirs. Ce cursus m’a permis de rapidement partir faire des stages à l’étranger. A 20 ans, j’ai quitté ma province, pour rejoindre l’île d’Emeraude, ensuite je suis allée passer quelques temps en Allemagne, puis échappée belle en terres scandinaves, avant de retrouver « my old fair city », Dublin.

Que fais-tu ?

Un Master en Management du Tourisme Européen, un début de « carrière » en Irlande et un petit réseau en poche, je suis rentrée en France fin 2009 pour développer une activité de représentation commerciale et de conseil en tourisme en B2B.
A ce jour, je représente des agences réceptives sur les marchés francophones et germanophones. Ce sont des agences locales, implantées dans un pays, qui travaillent avec les Tour-opérateurs et agences de voyages de différents marchés. Au fil du temps j’ai élargi mon portfolio de clients à des hôtels, des attractions touristiques, des offices de tourisme etc. En bref, je suis comme une extension de mes clients sur leurs marchés : je gère leurs portefeuilles de clients pro, je fais de la prospection commerciale, je les représente sur des salons B2B, je mets en contacts les divers acteurs du tourisme et je les conseille sur les tendances à suivre, les produits à développer, etc. Mon travail est un travail « de l’ombre », je suis en quelque sorte un intermédiaire « transparent » dans cette longue chaîne du tourisme.
En somme, un métier freelance mais extrêmement riche en contacts humains. Il faut avoir la tchatche, de la curiosité, une bonne dose de flexibilité et l’envie de bouger !
J’ai aussi pour projet de développer l’activité de consultante en tourisme : aider les professionnels à définir leur positionnement et leur stratégie marketing, la gestion et l’animation de leur offre touristique – affaire à suivre !

Pourquoi le coworking ?

Le retour en France fut synonyme de travail à la maison. Ce fut au début une vraie bouffée d’air frais : de passer d’un open-space parlant 4 langues à un petit bureau calme, sans téléphone, c’était pour moi le bonheur !
Mais l’hiver arriva, et je fus bien triste de me retrouver face à moi-même pendant ces longues journées maussades… Je suis donc partie à la recherche d’échanges, de rencontres avec d’autres professionnels indépendants, de partage et de bonne humeur. C’est là que j’ai trouvé l’Atelier des Médias.
Je suis heureuse et fière de faire partie de cette association, qui en plus d’être un lieu de travail, est un vrai lieu de rencontres et d’amitiés.

Quelle question aimerais-tu que l’on te pose ?

J’aimerais qu’on me demande ce que j’aurais voulu faire étant petite ! J’ai rêvé de faire tellement de choses… dont journaliste, oui ! Mais petite, je voulais aussi et surtout être pianiste, puis archéologue, danseuse et peintre. Toutes ces envies démontrent aujourd’hui quelques-unes des facettes de ma personnalité je pense…
Retrouvez-moi sur Linkedin et à bientôt dans un nouveau pays!