Interview d’une coworkeuse : Aurélie Duclos. Notre bretonne bouclée se prête au jeu des questions !

10365333_774598342571604_8669054641184647192_o

Qui es-tu ?

Depuis toute petite, je range je tri je classe, les objets par couleur et les petites boîtes dans les grandes. J’ai toujours aimé lire, écrire, apprendre, et voyager. Ça n’est donc pas par hasard que je me suis lancée dans des études d’anglais complétées par un master en gestion de l’information : j’allais pouvoir rechercher des données ou des documents, les classer et aider tout le monde à accéder à des informations essentielles ! J’ai donc débuté ma vie professionnelle chez Sogeti High Tech en sous-traitance pour Airbus, en écrivant des procédures qualité (si un jour vous souhaitez en savoir plus sur les enregistreurs de vol…), puis j’ai poursuivi comme documentaliste / community manager à l’ESC Lille (si un jour vous souhaitez savoir comment on rédige une bibliographie…), avant de changer à nouveau de secteur et rejoindre l’agence de traduction TradOnline en tant que chef de projet. Ça peut paraître décousu, mais tous ces métiers ont en commun la notion de service, de pédagogie / formation, d’organisation, avec une prédominance des mots et de l »écrit, et un usage intensif de l’anglais. Et ils m’ont tous passionnée !

Que fais-tu ?

Aujourd’hui je suis chef de projet chez TradOnline, une agence de traduction en constante évolution, avec une spécialisation sur les projets web en particulier. Mon métier consiste à répondre à un besoin d’un client (ex : « je souhaite faire traduire mon site en 9 langues ») en lui proposant un prix, un délai et une organisation adaptés à ses besoins, et à gérer les équipes de traducteurs qui travailleront sur le projet. Chaque projet est unique, chaque personne avec qui je travaille aussi, c’est donc un métier essentiellement de relations humaines, entièrement à distance avec les moyens de communication que permettent les nouvelles technologies. Il nécessite également une bonne connaissance des problématiques techniques propres au web, des spécificités de chaque langue, un sens de l’organisation en béton armé, une prédisposition au multi-tasking et une bonne résistance au stress. Ce métier c’est du jonglage ! Mais c’est la relation créée avec chaque personne au quotidien qui fait la richesse de ce métier, et qui fait revenir les clients ainsi que les traducteurs.

Pourquoi le coworking ?

L’Atelier des Médias, c »était un besoin vital de retrouver un environnement de travail distinct de mon lieu de vie, et aussi des relations avec des gens « en vrai », par opposition à tous les échanges que je peux avoir par email / Skype / téléphone toute la journée. L’occasion aussi de me créer un réseau amical et professionnel dans une ville où je venais d’arriver : travailler de chez soi dans une ville où l’on ne connaît encore personne ne favorise pas vraiment l’insertion il faut le dire. L’Atelier des Médias a donc été (et est toujours) le lieu qui m’a permis progressivement de me sentir chez moi dans cette ville : l’ADM c’est Lyon, et Lyon c’est l’ADM !

Quel coworker te correspond ?

Calamity Manager, indéniablement !