Callum DownsCallum Downs est un traducteur, que l’on retrouve derrière le site www.callumdowns.com Entre deux matches de l’Euro, il nous parle de sa vie professionnelle à l’Atelier des médias.

Très succinctement, que fais-tu derrière ton ordinateur à l’ADM?

Je suis traducteur du français vers l’anglais. Je mets un point d’honneur à traduire le message plus que les mots. Il faut penser global dans la traduction, et ce afin de retranscrire au mieux toutes les nuances et subtilités d’un texte et d’en préserver le sens premier dans sa langue originelle. Je mets l’accent sur le style, le type d’écriture et la patte d’un auteur.

Quels types de textes traduis-tu principalement ? Dans quels domaines ?

Je traduis beaucoup de textes touristiques et dans le domaine du marketing. Selon moi, ce sont des textes créatifs qui permettent une certaine liberté dans la traduction. J’aime les jeux de mots et les tournures de phrases qui font mouche, il faut que ce soit ludique et à la fois bien construit. Cela peut être un véritable challenge de retranscrire un jeu de mot d’une langue à l’autre sans en dénaturer le sens, mais c’est un véritable challenge que je prends plaisir à relever. La tournure de phrase peut être différente mais l’idée doit rester la même.

Je prends nettement moins de plaisir à traduire des textes juridiques et techniques par exemple, du fait du vocabulaire qui n’est pas le mien, et la part de création y est restreinte voire inexistante.

Quel est ton statut en tant que traducteur ?

Je suis auto entrepreneur, c’est le statut le plus simple pour moi en tant qu’étranger.

En ce moment que fais-tu, que développes-tu comme projets ?

Je travaille de plus en plus sur des traductions de textes pour le web, le marché est fleurissant, particulièrement en France et je surfe sur cette vague car c’est également un domaine qui m’intéresse. Les nouvelles technologies le numérique et le marketing digital, sujets auxquels je suis sensible ont la part belle.

Qui plus est, j’ai cet avantage d’être un jeune traducteur qui a baigné là-dedans dès le départ (digital native), ce qui représente un avantage générationnel.

Je développe une approche un peu plus commerciale dans ce type de traduction où il faut être en mesure de susciter l’envie suffisamment afin de vendre des services. Chaque mot a sa fonction, son importance. C’est un domaine dans lequel il faut en permanence se mettre à jour, être curieux du fait de l’évolution permanente des produits, des services…

Tu travailles dans un espace de coworking, pour quelles raisons ?

Quand je suis arrivé sur Lyon, j’ai voulu rencontrer du monde, me faire également de nouveaux contacts professionnels afin de développer mon activité et d’élargir mon réseau.

Est-ce que le coworking t’a aidé ?

Oui complètement, 90% de mes clients découlent d’ailleurs du coworking. C’est primordial pour mon activité !

Des propos recueillis par la coworkeuse Donatelle Liens.